Grève du 5 décembre : Paris, La Réunion, Metz, Toulouse…
Le site ArcelorMittal de Florange temporairement bloqué
Des grévistes FO et CGT ont bloqué l’accès au site ArcelorMittal de Florange (Moselle) jeudi matin. Les salariés non grévistes ont toutefois pu accéder au site, seuls les camions de livraison ont été imm
"On souhaite le retrait pur et simple de cette réforme, qui n’est finalement qu’un détail d’un système inégalitaire que nous combattons dans sa globalité. Ce que nous voulons, c’est plus de justice
sociale", souligne Noriah Ayad, 59 ans, qui travaille comme secrétaire technique dans un cabinet d’architectes. Vêtue d’un gilet jaune, la bientôt sexagénaire explique qu’elle n’avait auparavant jamais "posé de préavis de grève de sa vie".
sociale", souligne Noriah Ayad, 59 ans, qui travaille comme secrétaire technique dans un cabinet d’architectes. Vêtue d’un gilet jaune, la bientôt sexagénaire explique qu’elle n’avait auparavant jamais "posé de préavis de grève de sa vie".
Amandine Guyard, 43 ans, Atsem (Agent territorial spécialisé des écoles maternelles) dans une école de La Tronche, dans la banlieue grenobloise, craint que cette réforme ait des conséquences sur la
pratique d’un métier "physiquement difficile" et la qualité des enseignements dispensés aux enfants. "Je me vois mal aller à la retraite à 64 ans. Les Atsem ont déjà du mal à aller jusqu’à la retraite. J’ai trois enfants et je m’inquiète pour leur avenir", affirme-t-elle, arborant un tee-shirt sur lequel il est inscrit : "métier formidable pour salaire fort minable".
pratique d’un métier "physiquement difficile" et la qualité des enseignements dispensés aux enfants. "Je me vois mal aller à la retraite à 64 ans. Les Atsem ont déjà du mal à aller jusqu’à la retraite. J’ai trois enfants et je m’inquiète pour leur avenir", affirme-t-elle, arborant un tee-shirt sur lequel il est inscrit : "métier formidable pour salaire fort minable".
A Toulouse, opération escargot et vols annulés
Les Toulousains s'attendent à une forte journée de mobilisation et celle-ci a effectivement débuté sur le périphérique où une opération escargot a été menée dès 6 heures du matin. Voitures au ralenti, palettes brûlées, quelques bouchons se sont formés jusqu'à environ 9 h 30. Côté transports, donc, si les deux lignes de métro fonctionnent, ainsi que le tramway, de nombreux bus ont été annulés ou déviés sur de nouveaux itinéraires.
A l'aéroport de Blagnac, une centaine de vols ont été annulés mercredi soir et les compagnies conseillent aux voyageurs de reporter leurs vols aujourd'hui. Dans l'éducation, on s'attend à une mobilisation record dans tous les secteurs. Mercredi, l'université du Mirail et les étudiants de sciences-politiques ont voté le blocage. La justice, les policiers et les pompiers fonctionneront au ralenti. Ce matin, les intermittents du spectacle se retrouvent au Théâtre de la Cité à 10 heures pour une assemblée générale "inter-luttes". Quant à la manifestation, elle débutera à 14 heures à partir du quartier Saint-Cyprien.
Des manifestants se dirigent vers le centre de Brest, sur le pont de l’Harteloire, le 5 décembre
2 400 et 8 000 manifestants à la Réunion
A Saint-Denis, la manifestation a rassemblé 8 000 personnes selon le secrétaire départemental de la CGT Réunion, Ivan Hoarau. La préfecture annonce, elle, un chiffre de 2 400 manifestants. "Nous avons recompté trois fois", précise une source policière. Aucun incident n’a été déploré. Le cortège s’est déroulé dans une atmosphère conviviale et souvent en musique.
"Nous nous félicitons de ce rassemblement, ajoute Ivan Hoarau. La situation l’imposait. Il est urgent d’agir. Ceux qui tablaient sur la fin du syndicalisme se sont trompés."
Marie-Hélène D’or, secrétaire départementale de la FSU, parle d’une "manifestation réussie." "Nous avons rassemblé beaucoup de monde : enseignants, personnels de santé, policiers, fonctionnaires territoriaux... Pour le privé, c’est plus compliqué."
"On a réussi à expliquer les enjeux de cette réforme", se félicite Éric Marguerite, secrétaire départemental FO.La mobilisation contre la réforme des retraites, jeudi, s’annonce massive. 245 rassemblements et manifestations ont été déclarés dans tous le pays, selon le ministre de l’intérieur, qui dit également s’attendre à la présence de « black blocs » et de « gilets jaunes radicaux » dans les cortèges
La mobilisation contre la réforme des retraites, jeudi, s’annonce massive. 245 rassemblements et manifestations ont été déclarés dans tous le pays, selon le ministre de l’intérieur, qui dit également s’attendre à la présence de « black blocs » et de « gilets jaunes radicaux » dans les cortèges
À Grenoble, un rassemblement a été organisé dans une rue du centre-ville située à proximité de la gare ferroviaire. Le cortège, encadré par les syndicats et les forces de l’ordre, doit s’élancer ensuite vers le principal parc de la ville en empruntant deux de ses grands axes. Plusieurs milliers de personnes sont présente
#Rennes
*L'université Rennes 2 est bloquée depuis l'aube.
*Fermeture administrative à l'IEP.
*Plusieurs barrages ont été mis en place par des manifestants à différents points d'entrée de la ville - intervention des forces de l'ordre dans certains cas.@lemondefr @lemondelive
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